Lima

15 au 18 juin 2019

Nous terminons notre découverte du Pérou par Lima, sa capitale et la 5ème plus grande ville d’Amérique du Sud avec 9 millions d’habitants. Nous sommes agréablement surpris par son atmosphère et son charme. Certes, ce n’est pas le « vrai » Pérou comme nous l’avons connu durant les 5 dernières semaines, comme à Cusco ou Arequipa. Ici, c’est consommation à gogo et circulation, ce n’est pas le plus représentatif de la culture et des traditions péruviennes, mais plutôt mode de vie à l’occidentale…Malgré tout, nous avons apprécié parcourir les différents quartiers de la ville. Miraflores pour ses parcs et son animation et Barranco pour ses jolies ruelles colorées et sa situation au bord de l’eau. La vue depuis Larcomar (centre commercial huppé) donne sur l’océan et les surfeurs qui s’éclatent dans l’eau glaciale. Le centre de Lima est sympa et la place d’armes, une des plus jolies qu’on ait vue. Les édifices coloniaux et les restaurants typiques sont partout. Lors de notre balade, il y avait un défilé des différentes provinces du Pérou avec de la musique folklorique, car au Pérou, c’est toujours l’heure de la fiesta. On a aussi passé de très bons moments avec Eduardo, notre hôte vénézuélien. Nous avons beaucoup appris sur son pays, mais surtout regardé le match de Copa America Vénézuéla-Pérou, ambiance garantie!!!

Trujillo – Huanchaco

09 au 14 juin 2019

Pour l’avant-dernière étape de nos aventures en Amérique du Sud, nous nous sommes arrêtés à Huanchaco. Anciennement un petit village de pêcheurs, c’est aujourd’hui une station balnéaire réputée pour ses vagues idéales pour le surf et pour ses bateaux typiques faits avec des roseaux et appelés « caballitos de totora ». Les mois de mai et juin sont la basse saison, et cela nous convient très bien! Nous avons trouvé un logement dans une maison d’hôtes gérée par Jorge. Le soir venu, le lieu se transforme en sushi bar et son fils Diego fait de la cuisine « fusion ». On a adoré les sushis au ceviche.

Depuis Huanchaco, nous nous sommes rendus à Trujillo qui se trouve à 8km. C’est une ville sans charme particulier hormis quelques bâtiments coloniaux et colorés.

Aussi, la région est connue pour sa richesse archéologique, classée à l’Unesco. En effet, les vestiges de deux civilisations antérieures aux Incas ont été retrouvés ici. La première est celles des « Moche » qui vécurent au nord de la ville de Trujillo entre 200 et 850 après J-C. Ce peuple vivait de l’agriculture et de la pêche et comptait plus de 20’000 âmes à son apogée. Il reste deux temples magnifiques de cette période : « Huaca de la Luna » (lieu religieux et cérémoniel) & « Huaca del Sol » (lieu politique et administratif). Faute de financement, les fouilles sur Huaca del Sol sont à l’arrêt. Nous avons visité le « temple de la lune » dont l’architecture est superbe, en forme de pyramide inversée et dont les peintures sont encore relativement bien préservées. En effet, les Moche « enterraient » les anciens temples sous les nouveaux, ce qui a facilité leur conservation. Ils ont également laissé un héritage riche en céramique et de nombreux ossements ont été mis en évidence, prouvant l’existence de sacrifices humains liés à des rituels cérémoniels dans ce lieu.

La seconde civilisation de la région est celle des « Chimu » (850-1450 après J.-C.). Pour la découvrir, nous avons été à « Chan Chan », la plus vaste cité en adobe (briques en terre séchée) de la planète. La ville est composée de 10 citadelles fortifiées. On peut y voir plusieurs types d’architectures comme des habitations, des palais ou encore des temples. Les murs sont décorées avec des représentations autour du thème de la mer (poissons, pélicans, filets de pêche) alors que chez les Moche, on retrouve d’autres iconographies plus liées à la terre (félins, serpents, dieu de la montagne).

La découverte de ces 2 sites a été passionnante et les quelques jours passés à Huanchaco reposants.

Mancora

01 au 08 juin 2019

Soleil, plage et apéro…c’est ce dont on rêvait depuis quelques semaines. Après toutes nos visites, le froid durant la nuit et les déplacements tous les 1-2 jours, on décide d’aller au nord du Pérou où les plages sont les plus belles et l’eau de l’océan la plus chaude. On se pose plusieurs jours dans un joli bungalow à Mancora, station balnéaire connue pour son spot de surf et son eau turquoise. Petits plaisirs comme écouter le bruit des vagues depuis le hamac, baignade et bronzette sont notre quotidien. On fait aussi le plein de vitamines avec les fruits tropicaux frais du marché, du poisson (« ceviche ») et des mojitos au coucher du soleil.

Note moins fun: on est quand même touchés par les vendeurs sur la plage qui font des allers-retours toute la journée et tous les jours pour gagner quelques soles afin de pouvoir s’acheter à manger ainsi que par les nombreux Vénézuéliens contraints de fuir leur pays à cause de la crise et qui se retrouvent ici sans rien à dormir sur la plage…quels privilégiés nous sommes!!!

Nasca-Ica-Paracas

Nasca
25 au 27 mai 2019

Nous avons quitté les hauts plateaux du Pérou pour rejoindre le désert. Petite halte à Nasca, connue pour ses géoglyphes dont la signification est encore mystérieuse. Nous n’avons pas survolé les lignes et les dessins, mais nous avons pu en observer quelques-uns depuis des miradors. Nous avons aussi vu des dessins plus rustiques datant de l’époque du peuple Paracas. Visite du musée archéologique de la région pour en apprendre plus sur la civilisation Nasca. Nous remarquons aussi que plus nous nous dirigeons vers le nord, moins nous croisons des gens en tenues traditionnelles et le quechua est moins présent.


Ica et Huacachina
27 au 29 mai 2019

Ica est une ville au milieu des dunes de sables, incontournable selon certains en raison de son oasis à Huacachina. Nous rejoignons l’oasis en « tuk-tuk », et pour nous, petite déception car même si la lagune est naturelle, les constructions autour la rendent trop « artificielle », encore une fois uniquement faite pour les touristes… Certes, on a aimé le paysage des dunes et les glissades en sandboard pour Nico, mais le reste ne nous a pas plu, trop bling-bling. Heureusement, le bar de l’hôtel pour fêter nos 3 ans de mariage était riche en cocktails.

Paracas
29 au 31 mai 2019

Nous sommes ravis de retrouver enfin l’océan, ça nous avait manqué! Nous passons 2 jours dans cette ville côtière à proximité de Pisco. Au programme: balade au bord de l’eau pour admirer les pélicans et manger du ceviche, mais surtout exploration du parc national. C’est parti pour une trentaine de kilomètres en vélo à travers des paysages somptueux, mélange de déserts et de cotes aux couleurs sublimes. La réserve nationale est protégée depuis 1975 et s’étend sur une superficie de 335’000 hectares. La zone maritime est très riche car les courants marins extrêmement froids produisent une grande abondance de plancton, nourriture à la base de la chaîne alimentaire marine. durant notre parcours, arrêt à la « cathédrale », formation rocheuse creusée par l’érosion et effondrée lors du séisme de 2007 et à la « playa roja ». Après 12 km de balade, ça été le bon moment pour moi (Nico) de casser ma pédale de vélo… Génial, il ne restait que 20km à faire en plein désert! ahahah

Arequipa

22 au 24 mai 2019
Nous voilà à Arequipa, située à 2335m d’altitude. On est descendus un peu et ca fait du bien de ne pas geler pendant la nuit, car malgré nos 8 mois de soleil, on a froid depuis que nous sommes en Amérique du Sud.

Arequipa, aussi appelée la « cité blanche » en raison de ses nombreux monuments coloniaux faits en sillar (pierre volcanique blanche), est la 2ème plus grande ville du Pérou. Elle est entourée de magnifiques volcans, le Misti (5822m encore actif) et le Chanchani (6057m).
La ville est grande, il y a beaucoup de monde, on se marche dessus sur les trottoirs et ça circule pas mal, mais malgré tout, le rythme est plutôt cool et calme. On sent qu’elle est plus riche que les précédentes, il y a des parcs, des places de sports et beaucoup de boutiques. Sur la place principale, on se croirait en Espagne, avec des petits airs de Cordoue et les arcades qui cernent la place donnent beaucoup de charme.

Les activités sont nombreuses dans la ville (musées, couvent Santa Catalina, le plus grand monastère du monde) et dans les alentours, mais on préfère se la couler douce et profiter du soleil. Après une petite balade dans les différents quartiers, Nico déguste sa 100ème bière dans une cervezeria artisanale et nous mangeons dans une « picanteria », restaurant typique et réputé de la région. En effet, Arequipa est fameuse pour sa bonne cuisine et ses spécialités culinaires.

Machu Picchu

17 au 19 mai 2019

Ahlala, le Machu Picchu (« vieille montagne » en quechua), un lieu tellement attendu durant notre voyage, inscrit à l’UNESCO depuis 1983 et faisant partie des 7 nouvelles merveilles du monde depuis 2007. Mais il se mérite. Pour y aller depuis Cusco, il nous aura fallu plus de 6h en bus collectivo à travers des routes sinueuses et vertigineuses dont un col à plus de 4000m puis 2 bonnes heures de marche dans la forêt tropicale pour arriver à Aguas Calientes. Ce village a été le point de départ pour monter à la citadelle, mais on n’a pas trop aimé, trop touristique, trop bling-bling et beaucoup trop cher, mais passage obligé.

Jour J: nous prenons un bus pour rejoindre l’entrée du site, et ça grouille de monde. Une fois dans le site, nous nous attaquons à la Montagne Machu Picchu. ça grimpe (600m de dénivelé), il n’y a que des marches et avec l’altitude et le soleil, on sue, mais qu’est-ce que c’est beau. Une fois en haut (1h30 de montée non-stop), c’est superbe. Le site est impressionnant, mais le cadre dans lequel il est construit, encore plus. On est haut, entourés de montagnes, de glaciers et on voit la rivière Urubamba qui serpente, c’est trop magnifique! Et on ne peut se poser cette question qui reste sans réponse: comment et pourquoi les Incas ont choisi ce site?

Après ce panorama, il est temps d’explorer enfin la cité qui est divisée en 2 parties: une zone agricole et une zone urbaine.  Le Machu Picchu a été découvert en 1911 par Bingham, un archéologue américain. Les ruines se situent à 2438m et sont à cheval entre 2 sommets: le Huayna Picchu et le Machu Picchu. Les Incas construisirent cette citadelle majestueuse en moins de 100 ans, probablement sous le règne de Pachacutec, aux environ de 1440. Ils utilisèrent des systèmes ingénieux pour bâtir des édifices en communion avec la nature et faire face aux défis de celle-ci (région très pluvieuse, montagnes abruptes). Par exemple, les terrasses agricoles sont faites de manière à ce que l’eau de pluie soit drainée et évacuée facilement, sans quoi les murs se seraient déjà effondrés. On voit aussi un travail exceptionnel de la pierre (granit) sans outils ainsi que plusieurs styles de constructions selon si c’est une habitation ou un temple. Sur le site, on retrouve plusieurs temples (du soleil, du condor), un observatoire, des maisons et des entrepôts. On ne sait pas exactement qui vivait ici (probablement une élite religieuse et/ou politique) et combien de personnes (estimation entre 700-1500 personnes). On sait que certains bâtiments n’étaient pas terminés. La communication avec les autres régions était possible grâce à un réseau formé par huit chemins incas menant au Machu Picchu.

Après quasi 7h sur le site, on n’a pas tout vu, c’est tellement énorme, mais on a beaucoup aimé cette visite et la découverte de ce lieu exceptionnel.DSC08563

En conclusion, malgré le trop grand nombre de touristes, le Machu Picchu vaut la peine qu’on y vienne. Autant on est hallucinés par les lieux comme la Barrière de Corail  ou le salar d’Uyuni qui sont des merveilles « pures » de la nature, autant ces endroits construits par les hommes (Machu Picchu, muraille de Chine ou temples d’Angkor) nous laissent sans voix!

Vallée Sacrée

14 et 15 mai 2019

Nous commençons l’exploration de la vallée sacrée par Pisaq, situé à 32km de Cusco. Il s’agit d’un site impressionnant, perché à flanc de montagne. Tout en haut, une citadelle (3540m) surplombe la vallée, et de chaque côté, il y a un canyon. Il nous a fallu 2h30 pour arriver au sommet , sachant qu’on est passé de 3000 à 3500m d’altitude. La route est exceptionnelle, on traverse des cultures en terrasses et plusieurs ruines. Certaines avaient un rôle militaire, d’autres agricole. Intihuatana (3250m) est un centre cérémoniel qui comprend un temple du soleil, un temple de la lune et un observatoire astronomique. On est hallucinés par ce site et la capacité des Incas à aménager des montagnes si abruptes. Aussi, la vue tout le long de la randonnée nous laisse sans voix. Après tant d’efforts, on se boit une limonade fraîche et on fait quelques achats au marché du village de Pisaq (2970m) au pied de la montagne où les gens sont adorables.

On repart pour une deuxième journée de visite dans la vallée sacrée. Nous nous dirigeons vers Ollantaytambo mais avant nous avons une bonne heure de route et comme nous sommes en Amérique du Sud, le bus ne part seulement que quand il est plein! Donc il faut rajouter 50min d’attente dans le bus…

Pendant la période des Incas, Ollantaytambo était une forteresse où eurent lieu des combats intenses entre incas et espagnols. Suite à la chute de Cusco, c’est ici que s’organisa la résistance contre les colons. La construction de la ville fut aménagée dans le même style que Cusco, d’ailleurs les ruines sont mieux conservées et toujours impressionnantes. On y trouve un temple du soleil, de la lune, des bains et un temple de l’eau. On assiste aussi à un défilé de quelques personnes en tenue typique, qui dansent et qui chantent.

Dans l’après-midi nous réussissons à nous trouver un chauffeur de collectivo (qui souhaite se faire un petit bonus avant de finir sa journée) qui nous emmène à Moray et aux Salinas de Maras.

Moray: ce site était un centre de recherche agricole pendant l’ère inca, il est situé à 3500m. Il est construit en anneaux de plusieurs niveaux entrecoupés de murs en pierre de 2m afin de créer des microclimats. Le système est creusé de manière circulaire afin que son centre soit le plus chaud et fonctionne ainsi : durant la journée les murs en pierres emmagasinent la chaleur et la diffusent vers le haut durant la nuit. Cela permettait d’avoir des différences de températures de 0,5° par niveau et ainsi d’acclimater des plantes plus exotiques à l’altitude.

Las Salineras de Maras: son origine date de l’ère pré-incas, l’endroit a été choisi car une source d’eau chaude riche en chlorure de sodium jaillit au-dessus de la vallée. Aujourd’hui, les salineras sont exploitées en coopérative d’environ 700 familles. On y produit entre 160 et 200 tonnes de sel par année. Le site est impressionnant car les terrasses sont à flanc de montagne à une altitude 3200m et que les méthodes d’exploitation n’ont pas changé depuis des dizaines de siècles.

 

Cusco et environs

12 au 17 mai 2019

Arrivés à Cusco après 6h30 dans un bus de luxe (avec écrans tv, mieux que l’avion), on observe que la fête des mamans est importante ici, vente de gâteaux et de fleurs partout, restaus décorés de ballons et de cœurs, c’est chouette! On mange dans un restau familial: soupe de quinoa avec abats et pattes de poulet en entrée, suivi d’un bon poulet rôti. Par contre, les cochons-d’Inde suspendus dans les vitrines des restaus ne nous donnent pas encore envie…à voir si on va tester cette spécialité.

Parenthèse historique: selon la légende, au XIIème siècle, le premier inca, Manco Capac, reçut l’ordre du Dieu Soleil, de découvrir le « nombril du monde » (qosq’o en queshua) et il choisit Cusco. La ville, perchée à 3300m, devint ainsi la capitale de l’empire inca. Les Incas développèrent un empire énorme en moins d’un siècle, en soumettant les peuples de 6 pays d’Amérique du Sud. Ils étaient ingénieux et savaient exploiter leur environnement. Leur architecture, leur agriculture et leur organisation leur permirent de rapidement prospérer. Le neuvième inca, Pachacutec, donna à la ville sa célèbre forme de puma et dévia le cours des fleuves pour qu’ils la traversent. Cusco était une cité en or jusqu’à l’arrivée des conquistadors espagnols en 1532, menés par Pizzaro. Ceux-ci détruisirent avec une telle violence l’empire inca et tout ce qu’il avait construit. Ils utilisèrent leurs armes et leurs chevaux pour massacrer ce peuple et tout voler. Ils rasèrent les temples et toutes les constructions, et utilisèrent les pierres des incas pour bâtir leurs églises et leurs bâtiments. Ils firent fondre tous les symboles et les murs des temples incas qui étaient en or.

Aujourd’hui, la ville de Cusco est toujours belle mais on aurait préféré la connaître avant la colonisation… Elle est un mélange de traditions andines ancestrales et du Pérou moderne. On y trouve des constructions coloniales bâties à la place des édifices incas. En effet, on peut observer les vestiges incas sur certaines fondations en pierre de l’époque inca ainsi que des murs encore partiellement préservés. Par exemple, on redonnait le style inca cat ceux-ci taillaient et superposaient les pierres de manière si précise qu’ils n’avaient pas besoin de ciment ou autre. On voit aussi les rues pavés avec des systèmes d’évacuation de l’eau encore d’origine.

Aux alentours de Cusco, on trouve aussi de nombreux sites archéologiques à visiter avant d’aller au Machu Picchu. Départ en bus local qui nous dépose à Tambomachay, situé à 8 km de Cusco. On redescend à pied pour visiter les différents lieux.

Tambomachay: bain cérémoniel en pierre ouvragée.
Puka Pukara: son nom signifie « fort rouge » car dans certains angles, la roche semble être rose. Il s’agissait d’un pavillon de chasse, de poste de garde et de halte pour les voyageurs.
Q’enqo: son nom signifie « zigzag ». Le lieu était utilisé pour des cérémonies. On peut voir un grand rocher calcaire composé de niches, d’escaliers et de sculptures symboliques dont les canaux servaient pour des offrandes de chicha (boisson de maïs) ou de sang.
Saqsaywaman: fortifications à 3 niveaux. Malgré sa taille, il ne reste que 20% des constructions d’origine. C’est ici qu’eut lieu une des plus terribles batailles entre les Espagnols et les Incas, qui perdirent malheureusement le combat face à la violence des européens. Aussi, le site correspond à la tête du puma (forme de la ville de Cusco) et les 22 murs en zigzag symbolisent les dents.

16 mai 2019

Visite de plusieurs musées à Cusco:
1) Musée du site Qorikancha : nous y apprenons l’évolution pré-inca et inca, leurs croyances, leurs arts et leurs coutumes (déformation des crânes pour les nobles). On peut aussi voir 3 momies.

2) Couvent St-Domingo, appelé autrefois « Qorikancha » (« enceinte de l’or » en queshua). Même s’il a été largement détruit et reconstruit par les Espagnols qui en firent un couvent, on peut observer quelques murs d’origine inca ainsi que 2 pièces quasiment préservées. Ce lieu représentait le temple du soleil, le lieu le plus sacré de l’empire inca.

3) Musée régional: encore un musée intéressant qui nous montre à quel point la culture inca était riche et que si on leur avait laissé plus de temps, ils auraient construit encore plus de merveilles…

Après-midi au marché San Pedro pour manger « El Mixto », plat bien light de riz, frites, œuf, avocat et banane frite. Puis, comme en Amérique latine c’est toujours la fête, les écoliers de toute la ville défilent.

Définitivement, Cusco est très agréable et passionnante, nous avons adoré la découvrir. Les gens sont vraiment adorables, on trouve de tout dans les rues, des vendeuses d’oeufs de cailles, de churros et les magasins sont souvent polyvalents (ex: pharmacie avec vente de sandwichs, textiles et médicaments). Entre deux-ventes, les Péruviens tricotent pour passer le temps. Nous entendons parler queshua partout, c’est une jolie langue. Aussi, il est très facile de se déplacer et il faut quand même négocier un peu, mais toujours avec le sourire. A part dans les restaurants où les serveurs sont un peu plus « secs ».

Puno

10 au 12 mai 2019

Nous avons passés 2 jours à Puno pour nous mettre dans l’ambiance péruvienne et ça nous a bien plu. Les gens sont assez tactiles et on sent qu’ils ont le sang chaud; ça bouge plus qu’en Bolivie. La ville de Puno se situe au bord du lac Titicaca et c’est le point de départ pour aller sur différentes îles (Uros, Taquile). Ayant déjà visité Isla del Sol côté bolivien et n’en pouvant plus des touristes qui sont partout, on a choisi de ne pas faire ces îles mais de profiter du soleil et de l’ambiance de la ville. Apéro sur une terrasse, Nico à la bière artisanale et Chris à la chicha (boisson sans alcool faite de maïs violet) avec boulettes de quinoa. Et comme d’habitude, nous avons parcouru le marché local pour se faire une idée des produits vendus. Ici, tout pousse, fruits et légumes, on voit même du maïs violet/noir, des dizaines de variétés de patates, des têtes de cochons. Aussi, on peut payer pour se peser dans la rue, très discret…