1 au 3 avril 2019
Nous arrivons dans la capitale aux aurores, après (encore et toujours) un bus de nuit depuis Pucon. Le trajet a débuté par 1h de retard forcé, on n’a pas tout compris, mais la police est venue sortir 3 personnes du bus…ça commençait bien. Une fois à Santiago, galère pour réussir à grimper dans le métro. C’est la première fois qu’on voit autant de monde, écrasé dans les wagons…On mange des galettes de riz en regardant passer une dizaine de métros. On réussit enfin à monter dans un wagon après avoir poussé les gens avec nos backpacks…manque de bol, il ne s’arrête exceptionnellement pas à notre arrêt. Bref, on a mis 1h30 pour rejoindre notre hostel.
Les sacs déposés, on repart direction Plaza de Armas, la place centrale, entourée de plusieurs édifices et d’une belle cathédrale. On visite les différents quartiers, Bellavista pour ses peintures murales, Lastarria pour ses restaus et bars; hormis quelques jolies ruelles et quelques bâtiments (La Moneda), on ne trouve pas beaucoup de charme à la ville…On trouve l’ambiance un peu « fouillis », pas toujours très sécure, et comme dans la plupart des grandes villes, beaucoup de vendeurs ambulants et de misère.. Le Mercado Central n’a rien de particulier non plus, surtout à 10h du matin. En effet, la ville semble plutôt s’animer l’après-midi. On prend de la hauteur en allant sur le Cerro San Cristobald pour avoir une vue panoramique sur la ville et pour voir la Sainte Vierge qui veille sur la ville. C’est impressionnant, la ville est grande et étendue mais pas très belle (un peu comme LA). A cause de la pollution, on ne voit quasi pas la Cordillère. En redescendant, nous croisons une mygale…
Visite culturelle: le musée de la mémoire et des droits de l’homme qui expose la triste période de la dictature de Pinochet (1973-1990) et son coup d’état; encore une fois, l’histoire recommence, de nombreux innocents furent exilés ou exécutés!
En résumé, « passage obligé » à Santiago car c’est la capitale, mais pas de coup de cœur, nous n’y reviendrons pas forcément.